Exploring Spastic Inevitable: The Jesus Loves Heroin Band

Les Disques Chupacabra, 2011

Quand on tombe sur un groupe avec un nom pareil, on prend quelques minutes pour y prêter une oreille attentive. C'est ce qu'on a fait et on a pas été déçu à l'écoute de "Revenge", le second LP des Jesus Loves Heroin Band.

L'album s'ouvre sur "It's Over", pépite garage aux couleurs psychédéliques d'à peine 3 minutes. A quelques exceptions près la suite sera de la même facture, le groupe ne s'autorisant que deux morceaux au delà des 3 minutes.

Le son du groupe rappelle parfois celui de Harlem ( "Judas", "I Don't Want To Start Again" ou encore "Be Mine") ou des Black Lips ("Going To Hell" ou "Someone You Knew") malgré l'omniprésence du clavier qui nous replonge avec plaisir dans les 60's, notamment sur le morceau qui ferme l'album "Tired Of Being In Control". Le groupe parvient également à séduire sur des morceaux plus lents comme "I Don't Need A Revenge" sur lequel plane l'ombre de Tim Cohen.

Mais là où le groupe parvient à toucher au sublime c'est sur l'instrumental "Dead Skin", le morceau de bravoure du groupe, auquel on ne reprochera que sa durée qui est beaucoup trop courte à notre goût.

The Jesus Loves Heroin Band offre ici un album exemplaire qui ne devrait pas laisser indifférent les amateurs du genre.

L'intégralité du disque est en écoute ici.

Introduction

Ne vous fiez pas à notre air faussement cultivé et à nos postures pseudo intellectuelles. Rien de ce que vous pourrez lire ici n'est la vérité. Ce ne sont que les mots de deux jeunes consciences, égarées entre le début et la fin d'une course erratique, mais animées par la volonté de partager des idées et leur amour d'une certaine esthétique.

Nous vous laisserons donc le soin de faire le tri. De discerner le soupçon de vrai qui ponctue nos tentatives stériles de mettre des mots sur le fascinant merdier qui occupe nos cerveaux.

Don't trust our falsely cutured appearances. Nothing that you can read here is the truth. It's only the words of two young consciousness, lost between the start and the end of an erratic journey, but driven by the will of sharing their ideas and their love of a certain aesthetic.

We leave you the necesserarly sorting, to discern the smidgeon of truth that punctuate our sterile attempts to put some words on the fascinating mess that occupy our brains.

Exploring Spastic Inevitable ?

Cependant que le sujet devient apathique, béat, hilare ou agité, les images visionnaires l'envahissent, animées cette fois, non d'un mouvement vibratoire mais d'un mouvement entraînant. Ce qui est démesurément allongé, ce qui est exagérément haut, ce qui fuse, jaillit, se précipite, une animation extrême, folle, irrésistible, présente ou toujours prête à se déclencher, de l’inattendu, du cocasse, de l'immense, du merveilleux, des corridors sans fin, des terrasses à perte de vue, des abîmes, des palais fabuleux, des métamorphoses incessantes, stupéfiantes, de l'insolite, surtout de l'insolite. Voilà ce qui est du domaine du psychédélique.

Henri Michaux, "Images du monde visionnaire"

I've got the message

Your out of your own head

I've Tried my hardest

To say this to you

It Makes No Difference

These Words That

We've Both Said

That go in your ears

And it comes out tears

It disappoints me

That It Takes

Such a Long Time

BJM, "Fuck You For Fucking Me"

Squeaking and burning

Draging me down

Making my sweat turn cold

I wasn't even asleep

Although I really can't say I was awake

Girl with your long hair

Laying in a pit with just as many snakes

There's nothing like a vision

To tell you about your mission

When you don't know

Where to go

We The People, "Nothing Like A Vision"

Menu

The Jesus Loves Heroin Band - Revenge

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire