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Rykodisc / Cordless, 2009
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Nous ne sommes tombés que tardivement sur ce trio formé en 2004 à Los Angeles et qui a attiré notre attention notamment en faisant les premières parties des Warlocks, des Horrors ou encore des BRMC. Pour ceux qui comme nous serait passé à côté de ce très bon groupe voilà une bonne occasion de se rattraper. Pour les autres une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal.
"Devotion Explosion", le deuxième album de Gliss donc, commence on ne peut mieux avec l'excellent "Morning Light". Synthèse du shoegaze du début des années 90, Curve en tête, et du rock plus noisy de A Place To Bury Strangers. La suite de l'album voit le groupe s'aventurer sur des chemins plus classiques : "29 Acts of Love" morceau entrainant qui aurait de quoi faire remuer les derrières adipeux des londoniennes sur les dance-floors des soirées indie. Puis le rythme ralentit sur "Sleep", morceau moins accrocheur (mais néanmoins plaisant) qui voit les deux chanteurs, Victoria Cecilia et Martin Klingman, marmonner à la manière de Tom Meighan sur les morceaux les plus lents de Kasabian. La piste suivante, "Beauty", va quant a elle chercher ses influences du côtés des Strokes et séduit par son refrain brillamment appuyer par un clavier.
La qualité reste au rendez-vous sur les deux morceaux suivants "Anybody Inside" et "Lovers in The Bathroom" mais l'album s’essouffle à partir de "Sad Eyes" qui peine à convaincre. La suite, sans être mauvaise, apporte peu de choses à cette album.
Malgré une fin légèrement en-dedans, l'écoute de ce disque est vivement recommandée, ne serait-ce que pour la sublime piste d'ouverture qui a elle seule justifie qu'on prête une oreille attentive à ce "Devotion Explosion".
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