(The late Lou Reed, 1942-2013) |
Si vos zélés et diligents serviteurs semblent prendre un malin plaisir à distiller leurs chroniques au compte goutte c'est autant le fruit de leurs existences erratiques et précaires qu'ils mènent tant bien que mal entre divers excès et égarements débauchés que celui d'une volonté sincère quoique tacite de se démarquer du tapage ininterrompu et superfétatoire de tout ce qui ressemble de près ou de loin aux organes de presse professionnels. Ainsi, avec cette douce escobarderie comme alibi, nos lecteurs les plus fidèles ne s'étonneront aucunement de voir fleurir au mois de mai un bilan de l'année précédente et se réjouiront même très certainement du choix particulièrement ironique de la date de publication de notre article. Car là où les médias traditionnels traitent l'information de manière monolithique, faisant de la rapidité et de la réactivité les seuls éléments permettant de les différencier, nous préférons vous délivrer un message singulier consciencieusement affiné dans nos cerveaux fertiles comme un bon vieux comté dans une fruiterie. En attendant que chaque idée arrive à maturité, nous avons donc tout le loisir de musarder et baguenauder, jouissance suprême qui récompense tout ceux qui refusent l'information consensuelle et périssable, devenue systématiquement outil de propagande ou vache à lait. Mais gardons un peu de notre fiel pour de futures algarades et entrons dans le vif du sujet.
Pour ceux qui s'en souviennent, l'année 2013 fut féconde en productions musicales remarquables, autant fruit du labeur des vieux briscards que de nouvelles têtes. Voilà ce que nous retiendrons de ce millésime...
Pour ceux qui s'en souviennent, l'année 2013 fut féconde en productions musicales remarquables, autant fruit du labeur des vieux briscards que de nouvelles têtes. Voilà ce que nous retiendrons de ce millésime...
If your zealous and diligent servants seem to take a wicked pleasure to spread their articles in dribs and drabs, it is as much the result of their erratic and precarious existences as a sincere will, though tacit, to stand out from the uninterrupted noise of anything that is closely or distantly related to professional press. Thus, with this sweet fib as alibi, our loyal readers won't be surprised to see a review of the previous year blooming in May and would even rejoice of the particularly ironic choice of the date of publication of our article. Where traditional media process information in a monolithic manner, making the speed and responsiveness the only elements that permit to differentiate them, we prefer to deliver a singular message that has conscientiously aged in our fertile brains as a good wine into a cellar. Thus we obviously have plenty of time to dawdle and stroll until each idea matures, supreme pleasure that rewards all of those who reject the consensus and perishable information that systematically becomes a propaganda tool. But we'll keep some of our gall for future outbursts and enter the heart of the matter.
For those who remember, the year 2013 was rich in remarkable music productions, as much from solid values than from new comers. Here is what we will remember of this vintage...